La solution ne peut dépendre simplement de "la décision de la présidente du Conseil Général de Haute-Vienne" car déplacer le problème à Mézières-sur-Issoire n'est pas une solution.

Dans l'urgence et à défaut de péage sur les routes de Charente, il faudrait obliger les poids-lourds en transit sur l'hexagone à n'utiliser que le réseau autoroutier.

Il faut arriver à remettre en cause ces transports continuels, cette économie du mouvement et de la délocalisation qui va à l'encontre de la vie des gens et de l'environnement (effet de serre). Ils ne sont rentables que parce que certains paramètres ne sont pas pris en compte : usure des routes, accidents, pollution, risques pour la santé...

"L'après moi le déluge" règne en maître. Choisissons un développement responsable.

Au niveau français, je défendrai l'institution d'une redevance poids lourds sur les routes départementales et nationales ainsi que les 80km/h maximum sur routes hors agglomération et 110 km/h sur les autoroutes.

Les contrôles et sanctions devront s'appliquer à tous les véhicules, même les poids lourds étrangers.

J'agirai pour la priorité aux alternatives ferroviaire, fluviale et maritime.


Au niveau européen une éco-taxe doit décourager les transports internationaux par la route et favoriser l'utilisation de transports alternatifs.

De même les normes de pollution des véhicules automobiles doivent être plus sévères (100 g CO2/km) ainsi que pour les véhicules aériens et maritimes.