Pourtant, selon "l'observatoire de l'école rurale", le bilan n'est pas négatif pour les élèves :

Les études réalisées à ce jour ont souligné plusieurs caractéristiques des élèves des écoles rurales : bonnes performances scolaires, niveaux d’acquisition des connaissances et de réussite comparables ou supérieurs à ceux des milieux urbains dans le premier degré, développement de savoir-faire spécifiques aux petites structures - notamment dans le domaine de l’autonomie - mais difficultés d’adaptation au collège et au lycée, modestie des projets professionnels et des demandes de formation, faible appétence pour la mobilité géographique…
Dans le même temps, les école rurales mettent en oeuvre sous des formes diverses des " stratégies d’ouverture ", susceptibles a priori d’influer positivement sur la réussite scolaire et les choix d’orientation, à travers les expériences de mises en réseaux d’écoles, l’utilisation des TICE, la multiplication des intervenants et la généralisation du recours à des partenariats extérieurs.


Ces écoles qui produisent des élèves au niveau tout-à-fait correct, ont-elles le défaut de générer comme le dit l'Observatoire une "faible appétence pour la mobilité géographique" ?

Donneraient-elles aux enfants, le goût de "VIVRE AU PAYS", ce qui ne cadre pas dans les plans de nos décideurs-technocrates pour qui les maîtres mots sont "mobilité, précarité, instabilité ..."

Tous choix de société que je récuse et qui font des ravages tant dans les campagnes que dans les villes.

Il est temps de changer d'orientation : au lieu de vider les campagnes de leur jeunesse, mener une politique de maintien des services publics, de la population, et des jeunes en particulier.

Observatoire de l'école rurale