Thierry Breton, le ministre de l'Economie, voit dans l'EPR la technologie la plus moderne et la plus adaptée pour faire face au remplacement de certaines centrales nucléaires de deuxième génération.

Pour l'' EDF, ce réacteur «contribuera de manière décisive au maintien de l'indépendance énergétique de la France et de l'Europe en fournissant une électricité sûre, compétitive et non émettrice de gaz à effet de serre».

En fait les décideurs de l'état français éprouvent une véritable fascination pour l’énergie nucléaire, qui les amène à sacrifier les autres énergies. Les ressources sont affectées d’une façon disproportionnée à l’énergie nucléaire au détriment des autres énergies.

L’énergie nucléaire est une énergie à haut risque : prolifération (l'exemple de l'Iran est là pour nous le rappeler), accidents nucléaires (Tchernobyl est toujours possible...), vulnérabilité au terrorisme (sous-estimée systèmatiquement dans les études françaises), question non résolue des déchets...

Malgré ce que tentent de nous inculquer les campagnes de pub , les émissions de gaz à effet de serre sont dues au secteur des transports ainsi qu’à l’utilisation du fioul et du gaz naturel dans les secteurs résidentiel, commercial et industriel. La production électrique d'origine atomique n'y peut rien !

De nombreux élus (à droite et à gauche !), énarques et hauts fonctionnaires sont les agents du lobby atomique incarné principalement par AREVA et l'EDF. C'est pourquoi La France est le pays disposant du plus grand nombre de réacteurs nucléaires par habitant au monde (58 réacteurs pour 65 millions d'habitants)


Ceci, au mépris de l'opinion publique.

En 2000, un sondage Ifop/VSD montrait que 51 % des Français (61 % chez les moins de 35 ans) étaient favorables à un « arrêt total » du nucléaire. Les sondages de Framatome, EDF et Cogema sont encore plus défavorables : 7 % seulement des Français estimaient en 1999 qu’il fallait continuer à développer l’énergie nucléaire et 52 % pensaient que la France n’est pas à l’abri d’un accident aussi gra-ve que celui de Tchernobyl.

Le 17 mars 2007, plusieurs dizaines de milliers de manifestants, dans cinq villes de France, avaient réclamé l'abandon du projet EPR.