Dès les années 50, l'agriculture passe des mains des paysans à celles des industriels. Aujourd'hui, on ne parle plus d'agriculture mais d'industrie agro-alimentaire.

En fait, "cultiver la terre" devient un moyen d'écouler des produits industriels (produits phytosanitaires,semences brevetées) fabriqués par des géants de l'industrie chimique dont les représentants se retrouvent au plus haut sommet des états (américain mais aussi français et européen...)

Après les pesticides, ils tentent d'imposer les plantes génétiquement modifiées !



Le risque des OGM agricoles c'est leur dissémination dans l’environnement et la tentation toujours présente du brevetage du vivant. Bientôt des "hommes" OGM ?

Dans le débat, s'est posée la question du "Que faire ?" face à la tentation totalitaire des multinationales de l'agro-business ?

L'état français, profitant de la période électorale, sous prétexte d'adapter les directives européenne et pour se positionner sur le marché mondial, vient de passer deux décrets pro-OGM autorisant leur culture dans la plus parfaite opacité malgré l'opposition de 80% de la population.

Il est pourtant possible de faire autrement (Autriche, Hongrie, Pologne, Roumanie, régions italiennes...)

Chez nous, de nombreuses régions (communes, départements, ...) ont voté des motions anti-OGM, mais en France, seul le pouvoir central a droit à la parole ! Dans ce domaine comme dans d'autres il est colonisé par les lobbies industriels, et la démocratie n'y pénètre pas. Il est d'autant plus facile d'imposer à tout un pays centralisé dès lors qu'on contrôle la tête...

Mes solutions : interdiction des OGM en plein champ, pouvoir régional déterminant une politique agricole adaptée , promouvoir l'agriculture biologique, relocaliser l'agriculture, changer de modèle agricole (favoriser la petite et moyenne exploitation de qualité), remettre en cause le système de formation des agriculteurs...

Pour cela, il faut des députés indépendants des lobbies industriels et conscients des risques que "la science à tout crin" fait courir à l'avenir de l'humanité surtout quand elle se confond avec les intérêts financiers.

OGM, ne volem pas !