Après le 6 mai
Par Jean Urroz, lundi 7 mai 2007 à 10:02 - General - #38 - rss
Malgré une campagne courageuse, la candidate de la gauche n'a pas su rallier une majorité des électeurs.
Une page se tourne et le PS va devoir, sérieusement cette fois, étudier les raisons externes et internes de cette défaite et y remédier.
Pour ce qui nous concerne, au Partit Occitan, nous continuons notre combat pour :
- une régionalisation radicale avec prise en compte des identités - occitane en particulier pour nous - (Réforme de l’Etat-république nouvelle),
- l’affirmation de la diversité comme valeur politique (dignité pour tous les citoyens),
- l’écologie au poste de commandement du développement.
Ces revendications, très peu prises en compte par Ségolène Royal, ne le sont pas du tout par Nicolas Sarkozy. Les discours d'unité nationale du soir des résultats, s'appuient sur une nostalgie de "la France d'Avant" qui ne permettra pas au nouveau président de la République de sortir la France de la crise.
Les pays européens qui se sont adaptés à la nouvelle donne de la mondialisation, l'ont aussi fait sur le plan institutionnel (Espagne, Grande-Bretagne, Belgique...) par une large régionalisation. "L'exception française" qui ferait échapper la France à cette nécessité est une erreur d'interprétation.
Cette erreur qui a fait trébucher la Gauche encore nostalgique du tout-état, mènera la droite dans l'impasse.
C'est pourquoi, plus que jamais, les Occitans doivent s'organiser autour du Partit Occitan sur la revendication du pouvoir régional et de l'autonomie occitane.
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