En tout cas, ce n'est pas l'avis des 200 manifestants qui s'étaient donné rendez-vous à La Petite Fuie, dimanche 13 mai, à l'appel de RAPASSE, et de la municipalité pour une randonnée de 8km, organisée par "Nature & Accueil".

Les risques de pollution de la Sonnette sont réels dans une zone où les sources sont nombreuses. Les eaux potables sont menacées.

Mais enfouir les déchets est synonyme d'énormes profits : l'environnement, les pollutions, les risques pèsent peu dans la balance. Les promoteurs de l'enfouissement parient sur la dilution des jus qui diluera leur responsabilté en cas de gros problème.

Munis de quelques autorisations administratives, de promesses de créations d'emploi, ils s'estiment quittes vis-à-vis de la société...

Mais les habitants veulent avoir leur mot à dire. Ces déchets qu'on nous impose de produire (suremballages, objets en plastique de plus en plus nombreux, produits dangereux et non-biodégradables), nous ne les choisissons pas.

D'une certaine manière, il est abusif de prétendre, comme certains le font, que "nous sommes tous des pollueurs".

Nous sommes des pollueurs forcés, et de plus en plus nous disons "ASSEZ".

Dans le cas de Saint-Laurent de Céris, confier 168 ha à des enfouisseurs de déchets serait complètement irresponsable. Ils prétendent n'utiliser que 30 ha comme décharge... mais les 168 ha restants seront toujours là pour des extensions futures. Une dimension régionale, nationale, européenne ?

Il faut mettre en place, au niveau national, la stratégie Zéro Déchet déjà appliquée dans de nombreux pays et même par quelques précurseurs en Vendée (St-Philbert-de-Bouaine) et en Alsace (communauté de communes des Portes d'Alsace).

Cela va à l'encontre de nombreux gros intérêts mais c'est l'intérêt général et celui des générations futures.